L'huile de coude, c'est bien...mais la chimie, c'est mieux et surtout moins fatiguant !
Sur un blog traitant d'un problème qui me concerne, à savoir la rénovation d'étriers de frein, je suis tombé sur un article fort intéressant : l'électrolyse.
L'électrolyse, c'est quoi ?
C'est une réaction chimique activée par l’électricité.
En gros, dans notre cas, ça consiste à produire de l'hydrogène autour de la pièce afin de décoller tout ce qui s'y est accroché au fil du temps, dont la rouille.
Comment faire ?
Il faut une source de courant : un vieux chargeur de batterie fera l'affaire, pour peu qu'il ait un témoin de passage du courant, histoire de voir si il fonctionne correctement (c'est mieux que de mettre la langue...)
De l'eau : ça, c'est facile.
De la soude : de la lessive Saint-Marc fera l'affaire.
Une anode : un vieux morceau de fer à béton, c'est nickel.
Préparation des pièces
Il est conseillé de dégraisser les pièces avant de les traiter. Pour ma part, j'utilise du pétrole désaromatisé. Je frotte les pièces avec une vieille brosse à dents et je les dépose dans un seau rempli d'eau et de lessive saint-marc.
Mise en œuvre
Sur le + du chargeur, on relie des fils qui vont aller se fixer sur notre morceau de fer à béton.
Mon morceau a été tordu pour prendre grosso-modo la forme de ma caisse. Il est déposé au fond.
Sur le - du chargeur, on relie des fils qui vont faire contact avec la pièce à désoxyder.
La pièce est plongée dans l'eau mais ne doit pas entrer en contact avec notre morceau de ferraille !
Notre eau est chargée en soude...qui est un des composants principal de la lessive Saint-Marc.
(moi, j'ai mis la moitié sachant que plus il y a de soude, plus l'eau conduit le courant).
On appuie sur le bouton et hop ! des petites bulles se forment à la surface de notre eau qui au fil du temps prend une couleur rouille au droit des contacts avec notre anode (+).
Les bulles, c'est de l'hydrogène (le carburant du futur).
Efficace ?
Le processus est en cours...résultat dans 3 petites heures.