Et hop, ça c'est fait !
J'ai profité d'un dimanche matin ensoleillé pour procéder au démontage de mon carburateur.
Ensuite, direction la cuisine pour un démontage en règle et complet (même pas peur).
Les pièces démontées, elles sont nettoyées puis mises à sécher sur le rebord de la fenêtre, pour les plus grosses, sur un sopalin dans la cuisine pour les plus petite...
Après la pause du repas, j'attaque le remontage en commençant par le gicleur en faisant bien attention au montage afin d'éviter les fuites.
Cette opération faite, j'ai commencé le remontage des autres éléments et plus particulièrement les articulations de papillon et de starter : c'est assez chiant à remonter à cause des ressorts mais au final, ça le fait.
Le papillon n'a pas représenté de difficulté particulière : il est bien centré et l'axe ne présente pas de jeu donc pas besoin de changer les coussinets.
Un préréglage du gicleur a été effectué à 2 tours, comme préconisé sur la doc.
J'ai redécoupé un joint papier pour le montage du carbu car il m'en fallait 3.
Le carbu a été remis en place, les durites rebranchées.
Je passe derrière le volant et je donne un tour de clé : le moteur tourne, tourne, tourne puis se lance avec ma foi, un bruit sympatoche.
Je tire sur la commande de starter pour qu'il ne cale pas et je vais voir côté compartiment moteur et là, je découvre une jolie fuite d'essence au niveau de la durite d'arrivée.
Je coupe le moteur, je démonte la durite : elle est percée au niveau de la sortie du tube en métal et certainement parce qu'elle était trop longue.
Je n'ai pas de durite donc je décide de la raccourcir.
Je remonte le tout, je retourne mettre le contact et je reviens voir si il y a des fuites : rien à signaler, c'est bien sec partout.
C'est le moment d'aller faire un petit tour.
Je suis plutôt agréablement surpris de son comportement : elle tourne plutôt rond, a une bonne reprise et fait un bruit agréable et régulier.
Je rentre, je regarde si tout va bien et je fais le réglage du ralenti.
Je coupe le moteur pour monter la nouvelle tête d'allumeur, le nouveau faisceau et les bougies qui sont vraiment trop noires à cause d'un réglage beaucoup trop riche.
Un dernier démarrage pour vérifier que tout est nickel : RAS.
Une bonne chose de faite.
Conclusion : j'adore le HS4, sous son air compliqué il est en réalité très simple et facile d'entretien. OK, ce n'est pas un carbu "moderne" mais il fait le taf et je le trouve plutôt fiable.
Demain, je vais monter un nouveau "twister"...l'ancien ira surement faire un tour aux pays bas, fin de semaine prochaine...il a un fabricant d'imprimante à rencontrer ainsi que l'inventeur d'une buse "de luxe"...